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Bulletin d'adhésion

 

L'association a pour but de diffuser la musique ancienne et de développer l'emploi des instruments anciens pour l'interprétation de la musique des XVIème, XVIIème et XVIIIème siècles. Elle a été réée en 1979 pour faire découvrir et faire aimer la viole de gambe en particulier.

 

Qui est Caix d'Hervelois ?

Louis de Caix d'Hervelois est un violiste français né dans la Somme, en 1677 et mort à Paris en 1759. Il fut sans doute élève de Marin Marais et publia quatre volumes de pièces de viole entre 1715 et 1748 et deux volumes de pièces pour la flûte.


A lire :

 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01175729v2/document

 

 
Louis de Caix d’Hervelois, un musicien sans biographie ?

          Que connaît-on de la vie de Louis de Caix d’Hervelois ?

          En réalité, presque rien. Le premier texte d’archives le citant date du 3 août 1697 : «… Ce mesme jour sur ce que Monsieur Dongrois a représenté à la Compagnie que Me Louys de Kais, chapelain ordinaire, a avec luy un neveu qui s’estudie à jouer de la basse de viole dont le bruit l’incommode; que puisqu’il y a dans le mesme escalier une chambre qui n’est point occupée, il prie la Compagnie d’en permettre l’usage à son neveu à condition d’en rendre la clef sitost qu’elle le désirera.

L’affaire mise en délibération, elle luy a accordé l’usage de la chambre. ».

          Par ce texte, et sans trace d’acte de naissance ou de baptême, nous pouvions déterminer l’année de naissance de Louis de Caix d’Hervelois aux alentours de 1680.

          Aujourd'hui, grâce aux recherches combinées de Frédéric Michel, claveciniste, professeur de basse continue aux CRR de Boulogne-Billancourt et de Paris, passionné de recherche musicologique et Thierry Pingault, généalogiste amateur, dont les travaux peuvent être consultés plus en détail sur le site site généalogique Roglo avec les apports inestimables de Marie france Gourdain Maltzkorn, membre du Cercle Généalogique de Picardie, nous en savons un peu plus sur les origines de ce musicien.

          Louis de Caix d’Hervelois, de son vrai nom Louis Dervelois, fils de Louis Dervelois, maître charpentier et Marie de Caix, demeurant à Ainval, paroisse Saint-Martin, dans la Somme, est né en septembre 1677 et mort à Paris, rue du Jour, le 17 octobre 1759.                              

         L’oncle, Louis de Caix, originaire, lui aussi d'Ainval, frère de Marie, si peu sensible au « bruit de la viole de gambe » de son neveu, est mentionné auparavant en 1684 : «Louys de Kais, prêtre du diocèse d’Amiens, chapelain », et plus tard en 1716, lorsque les chanoines accordent à un autre « l’appartement qu’occupait cy-devant le Sieur de Caix ».

          Le neveu et son oncle sont donc originaires de Picardie.

          Mais quel est le lien avec les « de Caix » de Lyon, famille de joueurs de viole de gambe qui part s’installer à Paris à partir de 1730 ?

          Le père, François Joseph né lui aussi aux alentours de 1677, mort à Versailles en 1760, a fait partie de l’orchestre de Lyon avant d'entrer, en tant que musicien de grande réputation, au service de la Chapelle et de la chambre de Louis XV.

 

Ses cinq enfants, issus de son union avec Jeanne Ursule Drot, sont tous joueurs de viole :

- Anne-Marie, l’aînée, (née vers 1714)

- Marie-Anne-Ursule (née à Lyon en 1715), la cadette,

- Barthélémy, dit l’aîné (né à Lyon en 1716),

- Paul, dit le Cadet (né à Lyon en 1717)

- et Marie Antoinette (née à Lyon en 1722).

tous mentionnés sur l’état des symphonistes de la chambre en 1749.

(deux autres enfants, issus de ce couple, semblent morts jeunes : Reine Marguerite, née à Lyon en 1718, et Joseph, né à Lyon en 1719.)

 
         Un témoignage nous indique que François Joseph de Caix se produisit en concert à Marly en 1738 avec trois de ses enfants. Nous savons également de François Joseph qu’il a enseigné à Madame Henriette, la fille de Louis XV que Nattier a peinte avec sa viole sur une célèbre tableau.

          Barthélémy qui demeure à Versailles fut appelé en 1748 à Fontevraud en tant que professeur de viole pour Mesdames Sophie et Victoire de France, autres filles de Louis XV. À cette occasion, Barthélémy dédie à Sophie son opus 1 « VI sonates pour deux pardessus de viole à cinq cordes, violons ou basses de viole ».

          On peut donc penser que Hubert le blanc, dans sa « défense de la Basse de viole contre les entreprises du Violon et les prétentions du Violoncel » évoque la famille de François Joseph quand il écrit : « les Déscaix avoient procuré un solide appui du côté de l’accompagnement, par une manière dégagée de manier l’Archet, qui faisoit tirer à leurs Ecoliers un son de plus belle nature ».

 

         Louis Dervelois, qui a, entretemps, enrichi son patronyme en le transformant en « d’Hervelois de Caix » puis « de Caix d'Hervelois », peut-être pour essayer de prendre part un peu à la notoriété des de Caix de Lyon, n’apparaît quant à lui sur aucun document officiel (sans doute parce qu’il n’a occupé aucun poste à la Cour), excepté sur le privilège que lui accorde le Roi en 1719, et qui lui permet de publier « divers ouvrages de musique tant vocale qu’instrumentale ».

          Les musicologues se sont longtemps posé la question : Louis est-il un frère de François Joseph ?

          Ils ont imaginé, avec raison, son appartenance au même arbre généalogique. Même s’il est originaire de Picardie, il n’ignore pas Lyon : ainsi dans son deuxième livre, une suite contient deux pièces intitulées « l’Amienoise » et « la Lionnoise », et son Vème Livre est distribué à Paris comme les précédents, mais aussi à Lyon chez M. de Brotonne.

          Les liens sont maintenant connus : Louis de Caix d'Hervelois et François-Joseph de Caix sont cousins germains ; nés tous deux dans le même village picard, François Joseph est fils de François, tailleur d'habits à Ainval, et Louise Boucher.

François, père de François Joseph, et Marie, mère de Louis Dervelois, sont frères et sœur et les deux cousins ont donc grandi ensemble.

          Il est difficile de savoir pour qui Louis de Caix d’Hervelois a travaillé : aucune preuve qu'il ait travaillé au service du duc d’Orléans (la confusion provient certainement de ce que Paul de Caix était, lui, pensionné dudit duc.)

          Son adresse à Paris change au fur et à mesure de la parution des recueils de musique qu’il fait graver : se vend chez l’Auteur Rue Saint Sauveur en 1708, Rue des Prouvelles proche St Eustache en 1719, rue du Jour vis-à-vis le grand portail St Eustache, en 1731 puis en 1748.

          Son mariage en 1714 à Paris avec Théodore Angélique de Pressigny qui lui donnera cinq enfants (dont un fils "infirme de corps et faible d'esprit"), est maintenant connu ainsi que sa postérité, qui comporte, encore aujourd'hui des descendants.

          Quel rapport avait-il avec Monsieur Le Mercyer, Ecuyer Seigneur de la Sal, dédicataire de son 3ème opus, au début duquel il tient à lui exprimer « tous les plus tendres sentiments de son cœur », son cœur « qui se présente à lui sous de si heureux auspices ».

          On remarquera que l’on retrouve la signature de « Le Mercier » au bas du renouvellement du privilège nécessaire à la publication de ce troisième livre, et qu’une pièce porte son nom dans le 2ème livre.

          La filiation musicale de Caix d’Hervelois est très difficile à établir, et si l’on peut penser qu’il a été l’élève de Ste Colombe et même de Marin Marais, aucun indice ne permet de l’affirmer.

          Comment expliquer également que sa contribution à l'art de la viole ne soit pas évoquée dans les commentaires de ses contemporains ? Car bien que son talent de compositeur soit indiscutablement inférieur à celui de Marin Marais ou d'Antoine Forqueray, l'abondance de ses publications indique un succès considérable auprès du public : plus de 300 pièces pour basse de viole, deux recueils pour la flûte traversière contenant de nombreuses pièces déjà publiées pour la viole, et un sixième livre de pièces pour le pardessus.

          Il n'est pas interdit de penser que ce succès soit dû, en partie, au fait que les cousins aient joué ces airs à la cour.

 (Th. Pingault le 27 juin 2013.)

014.)


Les pièces de caractères de Louis de Caix d’Hervelois

par Paul Rousseau

 

 

Les pièces de la « Troisième Œuvre de Mr de Caix d’Hervelois » contiennent de nombreux portraits, ou dédicaces qu’il est bien difficile d’attribuer à des personnages historiques.

Tout d’abord, nous ne pouvons pas définir avec exactitude le genre de la personne. Par exemple pour un rondeau, le titre est toujours masculin (Rondeau le Richard), en revanche pour une « muzette », le titre est toujours féminin (Muzette La Surgère).

Ensuite, les hommages en musique du compositeur peuvent s’adresser à des individus qui n’ont aucune célébrité et qui font partie d’un cercle familial ou amical intime.
            Les suites de Caix d’Hervelois contiennent, comme toute la musique de cette première moitié du XVIIIème siècle, outre le prélude, les danses en usage, danses déjà anciennes (Allemande, Sarabande, Gigue) adaptées au goût du jour et danses à la mode (Menuet, Rigaudon, Gavotte…). Certaines pièces échappent à la danse : Caprice, Fantaisie. Enfin les rondeaux et les « muzettes » (très à la mode depuis la régence du Duc d’Orléans) sont les plus nombreuses. La plupart du temps ce sont ces pièces de caractère qui sont annoncées par un titre.

Nous avons décelé quelques relations peut-être fortuites concernant certaines pièces : c’est le cas pour LE BARON, LA BIRON, et LE BONNEVAL.

Michel Baron (1653-1729) est un comédien, fils d’un comédien élève et ami de Molière. Jean-baptiste Rousseau inscrit pour son portrait :

                        Du vrai, du pathétique il a fixé le ton

                        De son art enchanteur l’illusion divine

                        Prêtait un nouveau lustre aux beautés de Racine,

                        Un voile au défaut de Pradon.

            Cet acteur célèbre disait : « Tous les cent ans, on peut voir un César ; mais il en faut dix mille pour produire un Baron ». Sa production théâtrale comporte des comédies mais il écrit également des chansons et des madrigaux (édités en 1736).

            Une anecdote rapportée dans le dictionnaire biographique Michaud nous dit  qu’un jour son cocher et son laquais ayant été battus par ceux du Marquis de Biron, il porta plainte au Marquis en lui demandant justice. Celui-ci lui dit : » Mon pauvre Baron, que diable veux-tu que je te dise ? Pourquoi as-tu des gens ? »

            Baron connaissait donc le Marquis de Biron.

 

Le Marquis de Biron, Louis Antoine de Gontaut (1700-1788) est un descendant des Ducs de Biron dont le château est situé à Biron (Dordogne) ; il devient Duc de Biron en 1740, puis Maréchal de France en 1757. Propriétaire de l’Hôtel de la rue de Varenne à  Paris (actuellement Musée Grévin), il est le fondateur de l’hôpital militaire du Gros-caillou, grâce à sa fortune. A propos de cet homme généreux, le dictionnaire Michaud nous dit « Il est dommage que la publication de la commission du vieux Paris de divers rapports de police nous ait révélé certaines tares de sa vie privée »

            Une des filles du Marquis de Biron, épouse en 1717 un cousin, le Comte de Bonneval.

Le comte de Bonneval, claude alexandre (1675 – 1747) est un aventurier extravagant, marin, Colonel des Gardes françaises (1701); une insulte à Mme de Maintenon le force à se réfugier en Autriche où il sert contre la France sous les ordres du prince Eugène; mais il revient à Paris en 1717 pour épouser sa cousine, fille de Biron, qu’il abandonne ensuite pour retourner en Autriche. Ayant insulté le Prince Eugène, il est privé de ses dignités, et se réfugie alors en Turquie, où il embrasse l’islam. Devenu Pacha Achmet, il meurt à Istamboul en 1747.

           

Mais la gavotte de Caix d’Hervelois intitulée la Bonneval pourrait tout aussi bien se rapporter à un autre Bonneval.

Michel de Bonneval : intendant des Menus Plaisirs, mort en 1766. Il est cité par Laborde dans son « Essai sur la musique » comme « un homme de beaucoup d’esprit », qui a donné à l’Opéra en 1736 « Les Romans » (musique de Niel), en 1737 « Les Amours du Printemps » (musique de Blamont), et en 1745 « Jupiter, vainqueur des Titans » (musique de Blamont et de M. de Bury).

            Enfin il existe un René de Bonneval (mort en 1760), écrivain fécond et médiocre, qui a écrit une « Apologie de la musique et des musiciens français » en 1754 et un recueil de chansons mises en musique par Bertin.

 

LA SURGERE

Sans doute adressée à un des Barons de Surgères, village de Charente dont l’église à la belle façade romane possède une crypte avec des tableaux de cette famille.

LA BOUSSAC

Pièce peut-être dédiée à un descendant du Maréchal de Boussac (1375 – 1433) qui a pris part aux campagnes de Charles VII contre les Anglais et les Bourguignons. Boussac est un Bourg de la creuse bâti sur un rocher escarpé, entouré de murailles et dominé par un château.

LE JOURDAIN

Il est difficile de relier cette pièce à un nom ou à un lieu ; peut-être s’agit-il d’une personne de la famille noble règnant sur l’Isle-Jourdain dans le Gers.

En tout cas, il semble peu probable qu’il s’agisse de claude Jourdain, savant bénédictin (1696 – 1782), professeur de théologie, archéologue, mort à l’Abbaye de Saint Germain-des-prés en 1782, et qui ne semble pas du tout appartenir au milieu fréquenté par Caix d’Hervelois.

LA MONGUICHET

            Il existe une famille de Montguichet (mariage d’Anne Henriette en 1750 avec un conseiller du Roi Innocent-Jacques Libois à Saint Sulpice  de Paris). Géographiquement, il existe un chemin de Monguichet à Gagny près de Paris, et une rue Monguichet à Mareil (près de Roissy). « Les Vendangeuses de Monguichet » indiquent la présence de vignes sur la propriété de Monguichet dans la région parisienne, ce qui n’a rien d’étonnant au XVIIIème siècle.

LA CHASTE SUZANE

            Le titre est très certainement en rapport avec l’histoire de « La Chaste Suzanne » de la Bible (Livre du prophète Daniel). Durant la captivité des juifs à Babylone, Suzanne est accusée par deux vieux juges d’adultère parce qu’elle refuse leurs avances. Condamnée à mort, elle implore Dieu qui « suscite alors l’Esprit Saint dans un jeune enfant nommé Daniel ». Celui-ci confond les vieillards et innocente Suzanne qui retrouve son honneur.

            Caix d’Hervelois ne peut ignorer cette histoire. Le sujet a été traité par les plus grands peintres (Véronèse, Tintoret, Rubens, Van Dyck, Rembrandt). Jean-Baptiste Santerre (1658 – 1717) peint la plus célèbre Suzanne de l’Ecole française : « Suzanne au bain » (collection du Louvre).

            On peut imaginer que ce tableau a été admiré par Caix d’Hervelois et que cette pièce tendre et ispirée, marquée « Gravement » y fait allusion.

LA SACHE

Une commune d’Indre et Loire avec une jolie église Romane porte ce nom. Mais aucun lien n’est établi avec un personnage homonyme.

LE D’ALICAN

            Il existe un Noël de Lépine d’Alican de Landivisiau, acteur, auteur et metteur en scène, ayan vécu à l’époque de Caix d’Hervelois.

            Il existe également un vin blanc « d’Alican » (Beaumarchais en possédait dans sa cave).

LE RICHARD

            Peut-être y-a-t-il un rapport avec un membre de la famille de facteurs et de musiciens Richard. Robert Richard (milieu du XVIIIème siècle) était un facteur d’orgues, de clavecins et d’automates, qui vivait rue de Richelieu à Paris. Son frère Jean était facteur de clavecins.

LA D’AUBIGNY

            Deux personnages pourraient avoir un rapport avec la pièce de Caix d’Hervelois :

            - Jean Bouteroue dit d’Aubigny (mort en 1732) qui fut l’amant de la princesse des Ursins : « beau et grand drôle, très bien fait et découplé de corps et d’esprit ». Sa fille Adélaïde Jeanne Françoise (née en 1717) qui épouse en 1733 le Marquis d’Armentières, montre un goût prononcé pour les divertissements.

            - Mlle d’Aubigny, dame Maupin (1673 – 1707). Bien qu’elle soit morte jeune, bien avant la parution de la « 3ème Œuvre de Caix d’Hervelois », cette femme étonnante a pu rencontrer le jeune violiste. Elle fait une brillante carrière à l’Opéra entre 1698 et 1705 avec sa magnifique voix de contralto. De première force à l’épée, elle blesse trois adversaires l’ayant provoquée. C’est elle également qui enlève une jeune fille d’un couvent dans des circonstances bizarres et romanesques. Condamnée au feu par contumace, elle s’en sort en renvoyant la jeune fille dans sa famille. Elle prend sa retraite de l’Opéra à la suite de la mort de la Comtesse de Florenzac, son amie et protectrice.


         

Les différents moyens de l'Association :

- un service de location d'instruments (80 violes de gambe)

- Expositions - conférence : 2 expositions photographiques, l'une comprenant 60 photos N&Bl de Jean-Paul Dumontier "la facture instrumentale" créée en 1985 expliquant le déroulement de la fabrication d'un instrument baroque par le luthier Pierre Jaquier, l'autre comprenant 25 photographie en couleur du tournage du film d'Alain Corneau "Tous les Matins du Monde" et 5 instruments qui servirent au tournage accompagnée d'une conférence de Jean-Louis Charbonnier qui fut assistant musical et professeur de musique des acteurs.

- L'Ensemble baroque Marin MARAIS propose concerts, animations, disques....

- l'enregistrement de nombreux disques dont le grand projet réalisé entre 1990 et 2010 d'enregistrement des 584 pièces de violes de Marin Marais (23 CD).

- éditions de partitions : plus de 30 titres aux Editions Zurfluh, Heugel et Robert Martin

- les stages : Glay 1979, Fontainebleau 1980, Saint-Maur 1981, La Bussière 1982, Semur en Auxois 1983, Créteil 1984, Paris 1985, Dieppe de 1992 à 2001, puis Ancelle, Arvillard, Gourdon, St Jean d'Angely, Abbaye Royale de Fontevraud, Abbaye de Pontlevoy et enfin Domaine de Traversais à Bonneuil-Matours ... En 2020, le relais a été pris par l'Association "Les Amusemens".

- organisation de concerts : Festival des Instruments Anciens, Paris 1981-1990 - Festival de Musique Ancienne de Dieppe 1992- 2001 - Festival Internationnal de viole de Gambe d'Asfeld depuis 2002 - festival Marin Marais à Paris depuis 2006...

                                               

Pourquoi les instruments anciens?

Il s'agit pour nous, au travers de l'utilisation de ce type d'instruments, de retrouver les sonorités, les phrasés utilisés à chaque époque qui ont été oubliés au fil du temps, notamment à la période romantique qui a vu l'évolution et la transformation des instruments avec en particulier l'utilisation systématique du vibrato qui a boulversée l'interprétation et transformé la sensibilité musicale. Enfin, faire ressortir des trésors du patrimoine français : partitions, traités, et instruments tels que la viole, le théorbe, le clavecin qui sont des témoins précieux du passé, n'ayant pas subi de transformations pour s'adapter au style classique puis romantique..

 

 

affiches et cartes
                                                                        photo Jean-Louis Charbonnier

 

la création de l'association Caix d'Hervelois